Statistiques 2016-2017-gris-2

C’est l’écurie Renault qui a fait le bond en avant le plus important en vitesse pure entre les saison 2016 et 2017 de Formule 1. La RS17 a gagné 3”26 secondes par rapport à sa devancière la RS16 (*).

Sans surprise, le châssis 2017 d’Enstone ne pouvait qu’être plus rapide que la monoplace 2016, qui n’était qu’un châssis Lotus 2015 adapté en hâte au V6 Renault. Du coup, le Losange a fait plus de progrès que Mercedes, Ferrari et Red Bull : à quatorze reprises sur les vingt épreuves inscrites au calendrier, c’est la formation française qui a enregistré le gain de temps le plus important. La fiabilité, toutefois, n’a pas avancé du même pas, empêchant la concrétisation en points le dimanche.

Autre confirmation : la progression de Ferrari, plus conséquente que celle de Mercedes. La SH70H a gagné 2”84 secondes par rapport à la SF16-H, alors que la W08 n’en a grappillé que 2”25 par rapport au châssis 2016. Cela dit, comme Brackley possédait un avantage confortable l’an dernier, l’écurie a conservé son avance – moins élevée toutefois que celle des saisons précédentes.

Précisons que cette comparaison indique une valeur relative (et somme toute mineure) : le gain de temps entre deux championnats, abstraction faite de la compétitivité intrinsèque des monoplaces. Ainsi, il n’est pas suprenant que le leader progresse moins que ses poursuivants, les gains étant de plus en plus difficile à trouver. À l’inverse, un chalenger disposera d’une plus grande marge de manœuvre s’il n’a pas bien fait son travail l’année précédente.

Ainsi notera-t-on des progrès mitigés pour Toro Rosso. Malgré le passage à un moteur 2017 en lieu et place d’un V6 d’un an d’âge en 2016, la squadra de Faenza n’a pas fait mieux que McLaren, pourtant pénalisée par un V6 Honda anémique.

La position dans ce classement de Force India peut étonner. Grâce à une monoplace rapide (la cinquième du plateau) et surtout fiable, l’écurie de Vijay Mallya s’est installée au quatrième rang du classement des constructeurs. Pourtant, elle n’a moins gagné de temps entre 2016 et 2017 que les autres monoplaces (mais sa vélocité de l’an passé la maintient à un bon niveau). Notons au passage que le tableau amplifie visuellement les variations : le gain de Force India, par exemple, est inférieur de 0”15 seconde seulement à celui de McLaren.

Enfin, la situation de Williams est préoccupante, car elle n’a pas progressé plus que Sauber, pourtant propulsée par un V6 de 2016.

(*) On a comparé ici le meilleur chrono moyen de 2017 avec celui de 2016. Ce chrono annuel est obtenu en faisant la moyenne des meilleurs temps de chaque weekend de Grand Prix (soit, en pratique, le chrono du pilote le mieux qualifié dans l’écurie).

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