Lance Stroll espérait sans doute mieux pour débuter sa deuxième saison en Formule 1, minée par la compétitivité désastreuse de sa Williams FW41 à moteur Mercedes.
Depuis l’entame du championnat, le jeune Canadien n’a pas fait mieux que la quatorzième position (à Melbourne et Shanghai). Des résultats loin de ses objectifs initiaux mais qui ne sont pas de nature à le décourager.
A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, théâtre de son premier podium la saison passée, l’ex-champion d’Europe de F3 affirme à qui veut l’entendre que sa progression n’est nullement entamée par les soucis affectant sa monture.
« Les gens qui ont besoin de savoir, connaissent mes progrès, déclare-t-il. Le grand public a une perception différente du sport où la voiture prend beaucoup d’importance. »
« Mais je ne suis pas seul dans le cas, ajoute-t-il. Regardez Fernando Alonso. Deux fois champion du monde, l’un des meilleurs pilotes sur la grille et pourtant il n’est pas dans la meilleure voiture, ne gagne plus de courses. Le sport est ainsi fait que je ne peux pas le changer. »
« Tout ce que je dois faire, c’est donner le meilleur de moi-même, chaque week-end, dès que je monte dans la voiture, explique-t-il. Travailler mes faiblesses, bâtir sur mes forces et montrer aux gens qui bossent avec moi que je progresse en permanence. »
« Tout le reste dépasse mon contrôle », conclut-il.
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