Lance Stroll aura montré deux visages relativement différents tout au long de cette saison 2017, sa première au sein du championnat du monde de Formule 1.

Arrivé chez Williams en tant que « rookie le mieux préparé de l’histoire » (et les nombreuses séances d’essais privés financées par son père Lawrence) et sans passer par la case GP2 Series, le Canadien a dû composer avec cette étiquette encombrante et un manque logique d’expérience qui n’ont pas facilité son adaptation.

Une fébrilité entrevue dès les essais hivernaux de Barcelone et qui se traduisit en début de saison par quatre abandons lors des six premiers Grand Prix.

« Les essais hivernaux n’ont pas été simples mais comme beaucoup de monde, je m’y attendais un peu », se souvient Lance.

« Ne pas finir les trois premières courses fut tout aussi difficile, poursuit-il. Que ça soit de ma faute ou celle de la voiture, le simple fait de ne pas voir l’arrivée est dur à accepter pour un pilote, même débutant. Je savais à l’avance que ma première saison serait compliquée mais j’ai fait en sorte de garder la tête froide et de ne pas me laisser submerger. » 

Comme un symbole, c’est devant son public à Montréal que le jeune Québécois a débloqué son compteur-points avant de monter sur le podium à Bakou pour finir l’année avec 40 unités dans la besace, trois de moins que son équipier Felipe Massa.

Un retournement de situation qu’il attribue en partie au personnel et ingénieurs de l’écurie de Grove dont le soutien lui a permis d’apprendre de ses erreurs.

« Ils n’ont jamais cessé de croire en moi et j’ai pu rebondir grâce à leurs conseils, reconnait-il. Quand j’analyse la saison écoulée, c’est ce qui me satisfait le plus, que nous soyons parvenus à rebondir et aller de l’avant. »

A l’heure d’écrire ces lignes, Williams n’a pas encore dévoilé le nom du pilote qui épaulera le Canadien pour 2018. Longtemps pressentie, la titularisation de Robert Kubica serait désormais en balance avec celle du Russe Sergey Sirotkin. Réponse définitive courant janvier…

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