Motor Racing – Formula One World Championship – Spanish Grand Prix – Practice Day – Barcelona, Spain

Red Bull se plaint souvent d’être handicapée par le manque de puissance de son groupe propulseur Renault le samedi en qualifications – le fameux bouton magique ou mode qualif’ utilisé par Ferrari et Mercedes en Q3.

Lors du dernier Grand Prix, au Canada, Max Verstappen continuait encore à se plaindre d’un manque de puissance moteur, alors qu’il avait concédé moins de deux dixièmes en Q3 à Sebastian Vettel, auteur de la pole position.

Cela irrite-t-il Rémi Taffin, en charge des groupes propulseurs chez Renault Sport F1 ? « Non, répond le Français à Auto Hebdo. En revanche, je serai agacé le jour, qui va arriver bientôt, où il fera la pole position et dira que c’est uniquement grâce à lui… »

« On sait ce qu’on doit faire en matière de développement. Personnellement, je trouve ça presque rassurant qu’il râle. Même les médias commencent à s’étonner qu’il continue à se plaindre. »

« Les écarts se réduisent et si l’on prend le cas de Montréal, une semaine avant le Grand Prix, on nous annonçait la grille de départ avec les Mercedes en première ligne, puis les Ferrari et enfin les Red Bull. Or Verstappen s’est qualifié troisième, à 173 millièmes de la pole. Le fameux mode qualif’, il est aussi dans les gants, les bottines ou les pneus« , précise Taffin.

« Pour conclure, c’est bien que Max rouspète encore un petit peu, ça montre qu’il a la rage de gagner. Et de toute façon, ça ne change rien à notre plan de bataille. Ce que l’on veut, c’est se hisser aux avant-postes. On ne travaille pas parce que Max n’est pas content. On bosse car on sait qu’on peut être devant les autres et on va le faire. »

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