Motor Racing – Formula One World Championship – Italian Grand Prix – Qualifying Day – Monza, Italy

Le président de la FIA, Jean Todt, est fermement opposé à ce que Ferrari conserve son veto après 2020, lorsque de nouveaux Accords Concorde auront été signés entre les écuries de Formule 1, la FIA et Liberty Media.

Depuis plusieurs décennies, la Scuderia est la seule équipe de Formule 1 à avoir un droit de regard sur les nouvelles règles, qu’elles soient sportives ou techniques.

« Le veto date du temps d’Enzo Ferrari, quand il était isolé à Maranello et quand Ferrari était la seule équipe à concevoir son propre moteur et son propre châssis face à d’autres écuries qui étaient toutes motorisées par Ford« , explique Todt, qui a dirigé la Scuderia de 1993 à 2007 et occupé le poste d’administrateur délégué de Ferrari de 2006 à 2008.

« A cette époque, il avait donc été décidé que Ferrari, ne se trouvant pas dans la Silicon Valley du sport automobile (en Angleterre, ndlr), avait besoin d’une protection. Voici l’histoire du veto. Mais personnellement, je n’y suis plus favorable désormais, car les temps ont changé. »

Todt révèle que lorsque les Accords Concorde actuels, qui couvrent la période 2013-2021, ont été renégociés, il avait déjà fait part de son opposition à ce que Ferrari conserve son veto. Il s’était toutefois retrouvé isolé à l’époque.

« J’étais le seul à m’y opposer, le seul, se souvient le Français. C’était lors d’une réunion à Paris, au siège de la FIA. Il y avait le détenteur des droits commerciaux (CVC Capital Partners à l’époque, ndlr) ainsi que toutes les équipes de Formule 1, et je leur avais demandé quelle était leur position concernant le veto de Ferrari. »

« Ils avaient répondu : ‘Cela ne nous pose pas de problème’. Cela aurait donc été inapproprié pour moi, étant isolé, de dire que j’étais contre le droit de veto de Ferrari. La seule chose qui a été modifiée, c’est sa définition… »

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