L’Assemblée Générale de la FIA, réunie ce vendredi à Paris au lendemain du Conseil mondial, a réélu Jean Todt à la tête de la Fédération pour un troisième mandat.
Le président sortant n’a pas été contesté puisqu’aucun candidat ne s’est présenté face à lui, contrairement aux deux élections précédentes quand Ari Vatanen (ancien pilote de Todt chez Peugeot en rallye) avait visé le poste en 2009 et lorsque David Ward (soutenu par l’ex-président Max Mosley) avait retiré sa candidature dans la dernière ligne droite en 2013.
Cette fois, le dirigeant français a donc été plébiscité et il a remercié les membres des clubs automobiles qui composent la FIA pour leur confiance. A 71 ans, il repart pour quatre années supplémentaires, avec la perspective de voir la F1 entrer dans une ère nouvelle quand les accords passés avec les écuries seront renégociés pour la période post-2020.
Todt peut aussi se targuer d’une restructuration du sport en monoplace avec la simplification de la filière F4-F3-F2-F1, le lancement de la Formula E et le rapprochement avec l’ACO en endurance, même si le WEC est à la croisée des chemins depuis le départ de Porsche. Le président prêche d’ailleurs pour un moteur commun (« world engine ») entre F1 en endurance à partir de 2021.
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