Les week-ends se suivent… et ne se ressemblent pas pour Fernando Alonso !
Vainqueur autoritaire des 24 Heures du Mans avec Toyota il y a une semaine, l’Espagnol a sans doute connu le pire week-end de sa saison au volant d’une McLaren MCL33 manquant cruellement de vitesse de pointe sur le tracé Paul-Ricard.
Eliminé dès la Q1 qualificative le samedi, « Nano » a bu le calice jusqu’à la lie dans une course dont il n’a pas vu la conclusion, la faute à un souci dans l’avant-dernier tour alors qu’il naviguait en queue de peloton.
« J’ai eu un problème au niveau d’une roue en fin de course, explique-t-il. C’est la raison pour laquelle j’ai dû rentrer au stand, sans quoi je l’aurais perdue ! Les points étaient de toute façon hors de portée. »
« Cette course a été difficile dès le départ, poursuit-il. Les accrochages ont bousculé le premier tour puis tout le monde se touchait sans qu’aucune décision ne soit prise. Sans rien demander, je me suis retrouver derrière tout le monde. »
« Après la voiture de sécurité, nous avons passé les pneus tendres pour rallier l’arrivée. C’est lorsque mon rythme a commencé à chuter que j’ai chaussé des ultra-tendres. Mais à cause de la voiture de sécurité virtuelle puis de mon problème de suspension, le pari n’a pas fonctionné. »
Interrogé sur son accrochage avec Sebastian Vettel lors du deuxième départ, l’Espagnol n’est pas tendre envers le pilote Ferrari, cinquième à l’arrivée.
« J’ai eu la même mésaventure que Gasly et Ocon, raconte-t-il. Il (Vettel) était à l’intérieur du virage et moi à l’extérieur. Il m’a touché et puis il a continué. Heureusement, je n’ai eu aucune casse mais pour un prétendant au titre, je trouve qu’il a pris pas mal de risques. Aujourd’hui, il n’a rien eu mais ça ne sera pas toujours le cas », prévient-il.
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