Dans un récent numéro de F1i Magazine, nous vous faisions part de l’état de chancre dans lequel se trouvait le circuit urbain de Valence, sur le site de l’America’s Cup.
Après quelques éditions du Grand Prix d’Europe, la communauté locale a rompu le contrat en raison de malversations touchant certains politiciens accusés de corruption.
La société ARC Resorts, déjà active pour le Grand Prix de Singapour, ambitionne maintenant de relancer l’épreuve en assurant la rénovation du tracé et des installations.
Un investissement de 600 millions de dollars serait consenti pour construire un nouveau complexe, comprenant hôtel, centre commercial et salle de concert. Ce renouveau donnerait un coup de boost à l’économie de la région en créant pas moins de 8.000 emplois.
La compagnie ARC appartient à Mark Vlassopulos, le fils de Ken Vlassopulos, éphémère propriétaire d’une écurie de F1 (Token, créée par Ron Dennis) en 1974. Son plan est d’organiser un Grand Prix de F1 en alternance avec un ePrix de Formula E. Le titre de Grand Prix d’Europe étant attribué à celui d’Azerbaïdjan prévu à Bakou à l’automne 2016, un éventuel retour de la F1 à Valence se ferait sous le nom de « Grand Prix de la Méditerranée », une appellation déposée par la FOM voici quelques mois.
Les Accords Concorde prévoient que la moitié des manches du Championnat du monde soit disputée en Europe. La disparition du Grand Prix d’Allemagne et les difficultés rencontrées en Italie contraint le Formula One Group à chercher des alternatives. Valence pourrait en constituer une, si cet ambitieux projet se concrétisait. Dans les années 50 et 60, un Grand Prix de la Méditerranée (hors championnat) avait été mis sur pied à Syracuse, en Sicile.
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