Dès son arrivée à Hinwil, où il a succédé au poste de team principal de Sauber à Monisha Kaltenborn, Frédéric Vasseur a pris la décision de ne pas poursuivre la collaboration envisagée avec Honda pour 2018.
Le manager français, qui avait occupé des fonctions dirigeantes dans le Renault Sport F1 Team en 2016, a pris la mesure du challenge en considérant aussitôt qu’il serait trop complexe pour une structure de la taille de Sauber.
« J’ai entamé mon job le 17 juillet à 9 heures et nous avions un meeting avec Honda à 10 heures, raconte Vasseur. Ce n’est jamais évident de changer de fournisseur de moteur, mais la situation de Honda n’était pas suffisamment attractive. De plus, dépendre de McLaren pour la transmission me semblait risqué. »
« En effet, des relations chez McLaren m’avaient fait comprendre que leur accord avec Honda pourrait être remis en question, or Sauber n’a pas la capacité de produire ses propres transmissions, précise-t-il. Comme nous étions dans la phase de conception de la voiture 2018, il fallait trancher dans le vif. »
La prolongation du contrat avec Ferrari fut donc négociée dans la foulée, tandis que des liens resserrés avec la Scuderia ont permis d’engager l’espoir monégasque Charles Leclerc, protégé de la Ferrari Driver Academy, avant de conclure l’accord de sponsoring avec Alfa Romeo. Coup double !
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