L’écurie Sauber a décidé de se passer des services de Pascal Werhlein en 2018 même si le pilote allemand a inscrit la totalité des points (5) marqués par le team suisse au championnat des constructeurs cette saison.
Avec le soutien d’Alfa Romeo, Sauber a tissé des liens plus étroits avec Ferrari et a choisi de promouvoir Charles Leclerc, champion FIA de Formule 2 et protégé de la FDA (Ferrari Driver Academy), tout en conservant Marcus Ericsson, le vétéran suédois proche des propriétaires de l’équipe.
Wehrlein (23 ans) regrette ce manque de reconnaissance et se retrouve sans volant en F1, n’étant pas pris en compte par Williams, avec la perspective de retourner dans les rangs du DTM avec Mercedes, lui qui avait remporté la compétition allemande il y a deux ans avant son arrivée dans les Grands Prix chez Manor en 2016.
« On ne pouvait pas garder Pascal, essentiellement parce qu’il est un pilote Mercedes, explique le team principal Frédéric Vasseur. Etant donné le partenariat renforcé avec Ferrari, cela n’aurait pas de sens d’aligner un pilote sous contrat avec la concurrence. De plus, Marcus et lui ont souvent fait jeu égal cette saison. »
La frustration de Wehrlein est d’autant plus grande qu’il estime que ses performances dans la seconde moitié du championnat sont passées inaperçues et n’auraient pas eu d’impact sur ses chances de sauver sa place chez Sauber, la messe étant dite depuis le départ de Monisha Kaltenborn, la team principal débarquée en juillet dernier.
Quant à Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, il a indiqué que le jeune pilote allemand devait apprendre à voler de ses propres ailes, même s’il sera probablement repêché par la firme à l’étoile en DTM pour une seule saison (Mercedes a annoncé son retrait fin 2018) avant éventuellement de lui proposer un volant en Formula E l’année suivante.
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