Bientôt de retour dans les paddocks des Grands Prix avec sa casquette de consultant pour TF1, Jean-Eric Vergne n’y portera pas de regard amer après sa propre expérience en F1.
Le pilote français, vainqueur de la catégorie LMP2 lors des 6 Heures de Spa en WEC le week-end dernier et solide leader du championnat de Formula E, est en effet complètement épanoui dans la nouvelle orientation donnée à sa carrière entre endurance et compétition électrique.
Les trois saisons vécues avec la Scuderia Toro Rosso en F1, mais aussi comme pilote d’essais chez Red Bull puis avec Ferrari, lui apportent un vécu qui pourra nourrir ses commentaires.
« Je n’ai aucun regret à propos de la F1, assure JEV. Même si j’étais invité à y revenir, comme c’est arrivé à Brendon Hartley pour Toro Rosso, je doute que j’accepterais. Quelle perspective a-t-il ? Un contrat d’un an, deux ans avec l’option peut-être, et puis ? Pour ma part, je suis engagé dans deux championnats avec des équipes compétitives pour jouer la victoire. »
« Chez Red Bull, la pression est grande sur les jeunes pilotes, avec des obligations de résultat, constate-t-il. Même Max Verstappen, qui possède vraiment un talent unique, prend trop de risques… S’il se calmait un peu en se concentrant sur ce qui est le plus important, à savoir finir les courses, il serait plus serein en se classant souvent en ordre utile. Il doit se reprendre. »
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