Max Verstappen est revenu cette semaine sur sa campagne 2017, marquée du sceau de la malchance en début d’année avant de connaitre un regain de forme après la trêve estivale.
Longtemps handicapé par une RB13 au comportement erratique, le jeune Néerlandais a dû attendre jusqu’au Grand Prix de Malaisie pour ceindre ses premiers lauriers. Une victoire acquise à la régulière face à Lewis Hamilton et qui a eu le don de relancer sa saison.
« Un de mes meilleurs moments, a reconnu Verstappen sur son site officiel. Mais le fait que j’aie battu Lewis (Hamilton) n’avait pas énormément d’importance, du moment que c’était pour la victoire. »
Max-La-Menace ne s’arrêta pas en si bon chemin et s’imposa de nouveau sur les hauteurs de Mexico en doublant la Ferrari de Sebastian Vettel dès le premier tour. Adapte des dépassement musclés, le pilote Red Bull regrette tout de même que la réglementation actuelle ait rendu les manoeuvres plus difficiles.
« Je n’ai pas réalisé tant de dépassements que ça cette année, déplore-t-il. Avec cette voiture, vous pouvez uniquement doubler dans les lignes droites, c’est dommage. »
Un bémol qui n’occulte pourtant pas le plaisir qu’il a retrouvé à piloter ces nouvelles monoplaces aux pneus plus larges et à l’appui aérodynamique renforcé.
« Cette année, les voitures avaient un look plus agressif, beaucoup plus proche d’une ‘voiture de course’, déclare-t-il. Le pilotage était plus dur mais je préfère ainsi. Vous pouvez davantage attaquer dans les virages sans devoir bloquer les roues avant ou arrière. Cette nouvelle approche m’a beaucoup aidé », conclut-il.
Avec deux victoires à son actif, Max Verstappen a bouclé l’exercice 2017 au sixième rang, à 32 points de son équipier Daniel Ricciardo.
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