Après s’être fait remarquer pour avoir déclaré dans une interview que la F1 n’avait pas besoin des jeunes générations, Bernie Ecclestone vient d’opérer un de ces virages à 180° dont il a le secret.
Mister E. a en effet confirmé auprès de quelques journalistes anglais que la FOM se penche très sérieusement sur l’impact des réseaux sociaux et des sites internet.
Une équipe de huit personnes travaille à temps plein sur ces dossiers dans le quartier-général du Formula One Group à Londres.
« J’ai été étonné par le nombre de gens qui utilisent notre appli, a confessé Ecclestone. Cela semble être un succès. Nous devons maintenir les audiences télé et permettre aux promoteurs de vendre davantage de billets. C’est ce que nous sommes supposés faire, mais j’ignore en quoi les réseaux sociaux vont nous aider. »
« Nous avons une équipe de huit personnes dédiées parce que c’est ce qu’on m’a dit de faire en interne, il paraît que c’est bon pour nous, a-t-il ajouté. C’est mieux que devoir prendre une aspirine, même si je n’y comprends rien. J’ai regardé comment marchait Twitter, j’ai vu que Toto Wolff s’en servait ainsi que mes filles. Il doit bien y avoir une raison. »
Marissa Pace, Digital Media Manager de la FOM, est une ancienne collaboratrice de Kangaroo TV et elle est convaincue qu’une présence accrue sur les réseaux sociaux ne peut que booster les audiences télévisées des Grands Prix.
« Depuis Singapour fin septembre nous avons opéré une refonte du site Formula1.com et nous nous intéressons à Twitter, Youtube et Facebook, précise-t-elle. Nous souhaitons améliorer ainsi la visibilité de la F1 auprès d’un public plus jeune afin de le drainer vers les télévisions ou sur les circuits. »
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