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L’ancien pilote Derek Warwick, président démissionnaire du BRDC (British Racing Drivers Club) propriétaire du circuit de Silverstone, estime que l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne est en suspens.

Les organisateurs de l’épreuve ont en effet activé une clause de rupture du contrat qui liait Silverstone à la Formule 1 jusqu’en 2026, l’accord prenant dorénavant fin au soir de l’édition 2019.

En cause : le modèle économique de la F1 qui engendre des pertes sèches pour les promoteurs, même si leur course est très populaire ce qui est le cas à Silverstone où on joue à bureaux fermés avec 130.000 spectateurs le dimanche.

« Le British Grand Prix coûte trop cher, regrette Warwick. On perd de l’argent, c’est pourquoi nous avons exercé la clause de sortie du contrat. L’Angleterre est le pays de la course automobile, mais cela ne signifie pas pour autant que le Grand Prix est garanti, absolument pas. »

« Bien sûr, nous souhaitons que le Grand Prix reste à Silverstone, poursuit-il. Mais le « business model » doit être abordable afin de dégager une marge pour investir dans le circuit, ce qui n’est pas possible actuellement. Il faut donc renégocier avec Liberty Media pour obtenir des conditions économiques plus réalistes. »

Silverstone a été le théâtre du premier Grand Prix de l’histoire du championnat du monde de F1 le 13 mai 1950 et la Grande-Bretagne a toujours figuré au calendrier. Son absence éventuelle en 2020 constituerait un choc, même si le nouveau détenteur des droits commerciaux a indiqué vouloir préserver les circuits historiques en respectant la tradition du sport.

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