Fraîchement reconduit pour une saison supplémentaire par Red Bull Racing, Mark Webber ne se voit pas pour autant tirer sa révérence à la fin de la saison prochaine.

A l’âge de 35 ans, le pilote australien, vainqueur de deux Grands Prix cette année, à Monaco et en Grande-Bretagne, prend toujours du plaisir à courir en Formule 1.

« Parce que je vais avoir 36 ans cet été, les gens ne cessent de me demander quand je prendrai ma retraite, mais je n’y pense pas un seul instant, a écrit Webber dans sa chronique pour la BBC. Le nouveau contrat ne vaut que pour une année, mais j’ai l’intention de rester en F1 pendant plus longtemps que ça. »

« Je sais que je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début, je veux donc saisir la moindre opportunité qui s’offre à moi. C’est extrêmement difficile de parvenir à extraire toute la quintessence d’une monoplace de Formule 1 et j’affronte les meilleures pilotes au monde. »

Webber, deuxième du championnat à seulement 13 points de Fernando Alonso, peut à nouveau rêver de la couronne mondiale, comme en 2010. Disposer du plein soutien de Red Bull pour se battre pour le titre cette saison, sans être considéré comme un numéro deux, a contribué à sa décision de prolonger son contrat.

« Je suis sûr que tout le monde comprend l’attraction que représente le fait de courir pour Ferrari, mais au final trop de choses me poussaient à rester chez Red Bull Racing, c’est aussi simple que ça, a-t-il ajouté. J’y suis depuis 2007, j’ai rejoint l’équipe deux années seulement après sa création, et nous avons bâti une équipe formidable ensemble. Nous avons remporté les deux derniers championnats des constructeurs et nous sommes de nouveau en lice pour le titre cette année. Cela ne motive pas vraiment à changer d’équipe. »

« Le fait d’être à nouveau en lutte pour le titre cette année a aussi joué. Cela aurait été un peu difficile de conserver la dynamique positive dans laquelle je suis pour le moment si j’avais décidé de rejoindre une équipe adversaire. Cet élément a également joué dans ma décision, même s’il n’était certainement pas le plus déterminant.« 

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