La confirmation de l’accord de motorisation de Sauber par Ferrari pour les trois prochaines années (2018 à 2020) ne va pas faciliter l’avenir de Pascal Wehrlein qui a pourtant signé les résultats les plus probants de l’équipe suisse en inscrivant 5 points au championnat du monde.

Le pilote allemand est protégé de Mercedes et pourrait être sacrifié au profit d’un des jeunes espoirs de la Ferrari Driver Academy, Antonio Giovinazzi ou Charles Leclerc, la saison prochaine. Et même s’il est proche des propriétaires suédois de l’écurie, Marcus Ericsson n’est pas assuré de son siège pour autant, comme l’a confirmé le nouveau team principal Frédéric Vasseur.

« Nous n’avons pas voulu lier la question des pilotes à notre contrat de fourniture de moteurs pour ne pas faire traîner les choses, a-t-il indiqué à Budapest. Mais la discussion est ouverte, y compris avec Marcus dont la carrière future ne doit pas obligatoirement se faire avec Sauber car il faut conserver une approche pragmatique et opportuniste pour toutes les parties. »

Wehrlein pourrait être replacé par Mercedes chez Force India ou chez Williams, mais rien n’est moins sûr en fonction des mouvements à venir (ou pas) sur le marché des transferts ces prochaines semaines. L’éventualité de le voir retourner en DTM, où il fut champion en 2015, n’est pas exclue même si l’annonce du retrait de Mercedes fin 2018 ne simplifie pas les choses.

Quant à l’évolution du constructeur allemand vers la compétition électrique, Wehrlein ne veut pas en entendre parler : « J’aime le bruit, la performance, l’odeur de la course, souligne-t-il. Alors, la Formula E, non merci… »

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