Après son éviction de chez Sauber au profit de Charles Leclerc, les équipes ne poussent pas au portillon pour sauver le soldat Pascal Wehrlein.
Mais l’ex-pilote Manor estime qu’il n’a pu démontrer son véritable potentiel en raison des performances en chute libre de la C36 en deuxième partie de la saison.
L’Allemand est parvenu à inscrire les seuls points de l’équipe suisse en 2017 lors des Grands Prix d’Espagne et d’Azerbaïdjan, avant de ne pas faire mieux qu’une 12ème place à Singapour.
« Nous étions largués à plus d’une reprise lors de la seconde moitié de la saison, regrette Wehrlein. Cela m’a dès lors empêché de prouver à quel point j’étais performant en tant que pilote et que je méritais une place en Formule 1. Par exemple, à Suzuka, je me suis fait prendre un tour par le deuxième pilote le plus lent en piste. Qu’aurais-je pu faire de plus dans ces conditions ? »
« J’estime avoir donné le meilleur de moi-même et saisi chaque opportunité de signer un bon résultat en course, rappelle-t-il. J’ai marqué cinq points dès que l’occasion s’est présentée. Bien sûr, il y a toujours moyen de faire mieux, et que j’aurais surement eu l’un ou l’autre Grand Prix plus fructueux si j’avais choisi un meilleur set-up pour ma voiture. Vous apprenez constamment, et c’est ce qui est le plus important. »
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