Si Mercedes et Ferrari livrent une lutte acharnée en piste, les deux écuries doivent continuer à faire preuve de respect mutuel en dehors.

C’est ce qu’a affirmé Toto Wolff après les tensions survenues après le Grand Prix d’Azerbaïdjan suite à l’incident entre Lewis Hamilton et Sebastian Vettel.

Le président du Mercedes-AMG F1 Team a néanmoins admis qu’il était normal que des frictions apparaissent entre deux rivaux.

« Il faut de la rivalité en Formule 1, estime l’Autrichien. Ce qui s’est à Bakou sont au contraire de bons ingrédients pour connaitre une belle saison. Les meilleurs pilotes sont en lutte pour le titre mondial. Il est donc normal pour Lewis et Seb de ne pas être amis à un certain moment de leurs vies et de leurs carrières. En Azerbaïdjan, on a vu les limites de leur respect mutuel. »

« Je fais une comparaison avec le rugby : durant la course, Ferrari est notre plus gros rival et nous ne lâcherons rien par rapport à eux, souligne Wolff. Mais après le drapeau à damier, il faut se réunir autour d’un verre et que chacun reconnaisse que l’autre a réalisé une superbe performance pendant le Grand Prix. »

« Nous devons être conscients que nous sommes tous des guerriers et que nos concurrents sont très féroces. Mais au final, nous roulons ensemble sur la même piste et c’est quelque chose qui nous unit. »

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