Depuis le départ du directeur technique James Allison en juillet dernier, la Scuderia Ferrari est quasiment composée uniquement de techniciens italiens aux postes-clés.

Le président Sergio Marchionne en retire une certaine fierté en précisant qu’il ne se sentait pas dans l’obligation de recruter à l’étranger.

Mattia Binotto, jusque là en charge du département moteur, a pris la direction technique avec pour mission de ramener les Rouges aux avant-postes avec la pression que l’on devine.

On se souvient que l’âge d’or de Ferrari remonte aux années 2000 quand la Scuderia était dirigée par un Français, Jean Todt, entourés d’ingénieurs britanniques comme Ross Brawn, Rory Byrne et Nigel Stepney. Par la suite, une équipe 100 % italienne initiée par Luca di Montezemolo sous la direction de Stefano Domenicali n’a pas permis à Fernando Alonso de décrocher le titre.

« Ce débat me semble dépassé, estime Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport. Ferrari possède une identité nationale et elle n’a pas besoin de mercenaire. Ils ont un vivier de techniciens de qualité en Italie et il s’agit d’une valeur ajoutée plutôt que d’un frein. Ils disposent de toutes les ressources pour gagner à nouveau, qui sait peut-être dès l’année prochaine grâce au nouveau règlement ? »

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