Mercedes n’avait jamais connu une double défaillance mécanique en course depuis l’arrivée des V6 turbo hybrides en Formule 1 il y a quatre ans. Jamais… jusqu’au Grand Prix d’Autriche de dimanche dernier, alors que le doublé semblait promis aux Flèches d’argent.
Toto Wolff, le patron de la compétition de Mercedes, essuie ce revers avec humilité.
« Le sport automobile peut être très cruel, comme cela le fut incontestablement pour nous en Autriche, confie-t-il. Avant la course, quelques personnes dans le paddock étaient venues me dire que nous allions facilement réaliser le doublé car nous avions la meilleure voiture. Ce ne fut pas le cas. »
« Mais c’est dans la difficulté que nous grandissons, aussi bien l’équipe que les individus qui la composent. Le sport auto nous a enseigné une leçon d’humilité dimanche dernier : même quand vous avez la meilleure voiture, même quand vous menez les douze premiers tours avec vos deux pilotes, les choses peuvent prendre une tournure radicalement différente si vous commettez des erreurs. »
« Nous assumons la pleine responsabilité de nos erreurs, ce qui demande du courage, et nous poursuivons actuellement nos analyses afin d’en tirer les enseignements qui nous permettront de revenir plus forts« , poursuit Wolff.
« Nos deux pilotes sont restés calmes et ont fait preuve d’un vrai leadership. Nous avons toujours eu la voiture la plus performante et la plus fiable ces dernières années, et ils nous l’ont très bien rappelé. »
« Nous arrivons à Silverstone dans la foulée du pire week-end de Grand Prix que nous ayons connu depuis bien longtemps. Mais nous sommes déterminés à rebondir. »
Mercedes est invaincue depuis cinq ans à Silverstone, avec la victoire de Nico Rosberg en 2013 et les quatre succès de Lewis Hamilton qui ont suivi ensuite.
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