Depuis le premier Grand Prix d’Abou Dhabi disputé à Yas Marina en 2009, le circuit a accueilli la finale du championnat du monde de Formule 1 à cinq reprises.

Dans le désert, les pilotes affrontent 21 virages en plein jour puis sous une nuit étoilée. Le tracé peut également s’enorgueillir d’une voie des stands souterraine et d’un hôtel surplombant la piste.

Après un début rythmé, le secteur intermédiaire se compose de deux longues lignes droites où l’on peut dépasser grâce au DRS avant un final technique parsemé de virages à 90°.

Du côté du groupe propulseur, Yas Marina est un tracé typé ‘moyenne puissance’. Il se révèle être particulièrement dur envers le moteur à combustion interne à cause de la longue ligne droite opposée (1200 mètres) avalée en quatorze secondes à plein régime.

Plus de 50 % du tour est à pleine charge pour une moyenne atteignant 190 km/h. Ces chiffres sont comparables au Circuit Gilles-Villeneuve de Montréal. La vitesse de pointe dépasse 330 km/h entre le T7 et le T8.

Malgré le déficit affiché par rapport au Mexique et au Brésil, cela n’en reste pas moins impressionnant puisque les voitures évoluent au niveau de la mer. L’air y est donc bien plus dense et les niveaux d’appuis s’étalent dans la moyenne supérieure.

La consommation au kilomètre est la cinquième la plus élevée de la saison après Melbourne, Montréal, Spielberg et Sotchi. Si les deux premiers secteurs sont relativement économes, la nature ‘on-off’ du dernier l’augmente considérablement. Ce phénomène est accentué par la faible altitude et la baisse des températures une fois le soleil couché.

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