© Georges De Coster & DR

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JUSQU’EN 2012…

Mais cela m’éloigne de mon sujet. Après avoir passé mes années d’insouciance à regarder le duel Schumi-Häkkinen puis le tsunami du Kaiser (l’Autriche 2002, quel sentiment de béatitude !), j’ai vécu à quelques millésimes près des saisons passionnantes jusqu’en 2012. Et puis, je me suis de moins en moins reconnu dans la discipline. Trop de règles abracadabrantesques, trop de sanctions arbitraires, trop d’artifices inutiles, des pilotes trop renfermés sur eux-mêmes. Malgré mon jeune âge, je suis partisan d’un retour à une F1 plus risquée et plus ouverte technologiquement, mon fantasme étant de voir un jour un Wankel sur la grille. Mais je considère la Formule 1 comme une série TV de mauvaise qualité : même si je suis agacé par le piètre spectacle qui m’est parfois offert, je regarderai l’épisode suivant.

Parce que la discipline continue de me captiver malgré ses défauts, comme une femme que vous continuez d’aimer bien que tout ne soit pas toujours rose dans votre couple. Et je continue à avoir mes rituels, comme celui de demander le silence dans la maison dès que les feux s’allument. Malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, elle demeure le championnat automobile le plus aimé, avec une course effrénée à la technologie et des machines à ne pas mettre entre toutes les mains, même si on les a castrées depuis quelques années.

Alors oui, j’aime toujours la Formule 1 et j’ai hâte d’être à Francorchamps pour sévir à nouveau dans le paddock. See you there!

Pourquoi nous aimons la Formule 1 (#1)

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