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C’est un Fernando Alonso transfiguré qu’on a retrouvé chez Toyota dans le paddock des 6 Heures de Spa. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’air du championnat du monde d’endurance fait du bien au pilote McLaren qui est sous le charme du WEC. Et si la F1 venait de placer son meilleur ambassadeur dans une compétition plébiscitée pour son ouverture ? F1i a tendu son micro auprès de l’ami Fernando dans les Ardennes belges…

Faire toute la Super-Saison du WEC était ce que vous souhaitiez quand vous êtes entré en discussion avec Toyota ?

A l’origine, je ne souhaitais faire que les 24 Heures du Mans. Il était prévu que je participe à cette course en 2018 sur une troisième voiture, tout en prenant part aux essais de pré-saison sur la TS050. Mais l’avènement de la Super-Saison suite au retrait de Porsche a tout remis en cause. A partir de ce moment, rouler à temps plein chez Toyota est devenu très attractif pour moi. Je ne veux pas gagner seulement Le Mans. Je veux devenir champion du monde d’endurance.

Qu’est-ce qui est le plus difficile quand on débute dans un nouveau championnat malgré toute l’expérience acquise en Formule 1 ?

Le WEC est diamétralement différent de la F1. Avec Toyota, j’ai découvert une toute nouvelle voiture qui demande de rouler différemment par rapport à ce que j’ai connu en monoplace. Je suis également dans un nouvel environnement de travail et je dois composer dans un contexte avec une réglementation inédite pour moi. Il faut se remettre en question et se montrer flexible. Chaque tour est différent. Ce n’est pas comme en Formule 1 où une certaine monotonie s’installe. Ici, vous devez composer avec le trafic et vous frayer un chemin entre deux GT lors du premier tour et entre six lors du suivant.

Etes-vous mieux préparé que pour Indianapolis afin d’affronter ce nouveau défi ?

J’ai fait des courses de 24 heures… en karting de compétition-loisir pour apprendre déjà à bien gérer le trafic et les différences de vitesse entre les pilotes (rires) ! Plus sérieusement, j’ai fait énormément de simulations avec l’équipe pendant l’hiver et je suis beaucoup mieux préparé que pour ma pige à Indy. Le deal avec Andretti s’était fait en dernière minute et j’avais dû tout apprendre ou presque sur le tas. Avec Toyota, j’ai eu le temps de m’affûter en vue du WEC.

L’Asturien retrouve de vieilles connaissances des Grands Prix, dont ses équipiers Nakajima et Buemi.

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