Avec un matériel dépassé, l’écurie helvétique n’est jamais parvenue à s’extraire des dernières lignes. Heureusement, l’accord avec Alfa Romeo ouvre de nouvelles perspectives tandis que Fred Vasseur rime avec rigueur.

Sauber-Ferrari : 10ème/5 points

Suite au rachat tardif par Longbow Finance (qui finira par entraîner le départ de Monisha Kaltenborn et son remplacement par Frédéric Vasseur), cette saison du 25e anniversaire s’annonçait d’avance très délicate pour Sauber. Une voiture dérivée de celle de 2016 qui n’était déjà pas une flèche, un moteur vieux d’un an forcément dépassé : les conditions étaient réunies pour neuf mois de galère. Si la C36 fit vaguement illusion en début de campagne avec quelques Q2, elle rentra bien vite dans le rang, d’autant qu’elle ne bénéficia que de peu de développements. Il fallut un exploit individuel de Wehrlein à Barcelone pour lui valoir ses premiers points, avant de profiter des circonstances à Bakou. Un exercice à oublier au plus vite. Pas sûr que l’arrivée d’Alfa Romeo suffise, à court terme du moins, pour quitter les dernières lignes.

La note F1i : 4/10

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