1979

L’effet de sol qui a permis à Lotus de survoler le championnat 78 s’est généralisé, et Ligier semble l’avoir particulièrement bien exploité. L’écurie française est en outre passée du V12 Matra au V8 Cosworth. Deux ingrédients qui, entre les mains du directeur technique Gérard Ducarouge, débouchent sur un cocktail redoutable : la JS11.

Laffite et Depailler ont écrasé le premier rendez-vous en Argentine, seul un souci d’allumage empêchant Patrick d’assurer le doublé. Ce sera chose faite au Brésil où, à nouveau, les « Gitanes » font main basse sur la première ligne. Plus rapide, une fois de plus, d’environ une seconde que le Clermontois, Jacquot est sur un nuage.

Le lendemain, il va réaliser son unique grand chelem, ajoutant victoire, meilleur tour et leadership du premier au dernier tour. Cette fois, Depailler est second. Troisièmes, Reutemann et sa Lotus sont à près de 45 secondes.

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Allez les Bleus ! Laffite et Depailler offrent un sensationnel un-deux à Ligier. Dire que Guy était resté à Paris.

Jacques compte alors dix-sept points d’avance sur Scheckter, seize sur Villeneuve (tous deux sur Ferrari) et dix-huit sur Jones dont la vieille Williams FW06 n’a pas encore marqué. Au soir du dernier Grand Prix, à Watkins Glen, tous trois le précèderont pourtant au classement, le Sud-Africain coiffant la couronne. L’équipe tricolore est petit à petit rentrée dans le rang, le rêve en Bleu est passé. Dommage.

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Jacquot sent que cette saison pourrait être la sienne. Le développement de la formidable JS11 ne suivra pas.

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