2006

Le dernier Grand Prix (croit-on…) de Michael Schumacher. Il ne le gagnera pas, cependant c’est un des plus beaux, tant sa prestation cinq étoiles prouvera qu’il ne méritait pas d’être poussé vers la sortie par Luca di Montezemolo.

Au moment de jouer cette ultime manche, il peut ceindre une huitième couronne s’il s’impose et si Alonso ne marque pas. Les deux hommes termineraient à égalité de points mais l’Allemand serait sacré grâce à un succès de plus (huit à sept). C’est mal parti en qualif : la pompe à essence de la Ferrari, jusqu’alors dominatrice comme le prouve la pole facile de Massa, lâche, contraignant l’Allemand à s’élancer dixième. Alonso, lui, est à l’extérieur de la deuxième ligne.

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Un pneu cisaillé par la Renault de Fisichella contraindra Schumi à une aussi hallucinante que vaine remontée.

Le Baron rouge ne va pas s’avouer vaincu sans combattre. Au terme des sept premières révolutions, il est déjà cinquième. Il vient d’avaler la seconde Renault à l’attaque du S de Senna. Las, les deux voitures se sont touchées, l’aileron avant de Fisichella entaillant le pneu arrière gauche de la Ferrari. Contraint de boucler un tour complet sur trois pattes, Michael ressort dernier. C’est fini.

Tandis que son élève Massa l’emporte aisément à domicile et qu’Alonso assure son second titre avec une deuxième place, Schumi bat et rebat le meilleur tour et regagne des positions par paquets. Sous le drapeau à damier, il est quatrième, à 24 secondes seulement de son équipier. Prodigieux !

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Passation de pouvoir chez Ferrari. L’arlequin Massa triomphe à domicile, Schumacher fait ses adieux.

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