2007

Au soir de l’antépénultième rendez-vous, à Suzuka, le néophyte Lewis Hamilton compte 107 unités. Son équipier chez McLaren Alonso, 95, et Räikkönen 90. Avec dix points à l’époque pour un succès, le Britannique est en passe d’entrer dans le livre des records. Hormis bien sûr Farina en 1950, nul n’a jamais été sacré dès sa première saison.

A Shanghaï où il part en pole, il est contraint à l’abandon. Le Finlandais gagne devant l’Espagnol. Fernando est revenu à quatre points, Kimi à sept : les cartes sont rebattues avant Sao Paulo. Le match Ferrari-McLaren s’y annonce somptueux : samedi, Massa devance Hamilton, Räikkönen et Alonso.

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En attaquant Alonso en début d’épreuve et en loupant sa manœuvre, Hamilton s’est mis dans les ennuis.

Dimanche, alors que les bolides rouges prennent le meilleur envol, l’Anglais tente de résister à l’attaque de son équipier, avec qui les relations sont très tendues. Fernando ne fait aucun cadeau, Lewis se loupe, vire trop large : le voilà huitième.

Il est revenu sixième quand sa boîte fait des siennes. Contraint de la rebooter, il se retrouve dix-huitième : les carottes sont cuites. Tandis que Massa laisse Kimi l’emporter, Alonso finissant troisième, Hamilton ne pourra remonter plus haut que le sixième rang.

Iceman devient Champion du monde pour un point de plus que les deux pilotes McLaren grâce à une fin de campagne tonitruante : trois succès, deux deuxièmes et deux troisièmes places sur les sept derniers Grands Prix, soit 58 points contre 41 à Alonso et 39 à Hamilton.

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Strass et paillettes pour Todt et Räikkönen : la possibilité de titre était quasi nulle, deux Grands Prix plus tôt.

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