Sur les 62 éditions, nous aurions facilement pu en retenir la moitié, tant il s’en est produit, des évènements, sur le Rocher. Notre choix, déchirant, fera donc forcément des déçus, sachant que nous avons essayé de couvrir toutes les époques.

Monaco-1955

1955

La première visite en Principauté, en 1950, s’était soldée par le premier succès de Juan Manuel Fangio mais aussi par ce qui reste, à ce jour, un des plus gros carambolages de l’histoire de la F1, avec dix concurrents éliminés dès le premier tour. La seconde sera marquée par une tout aussi mémorable plongée d’Alberto Ascari dans le port.

L’Italien est parvenu à faufiler, sur la grille, sa Lancia entre les redoutables Mercedes W196 de l’Argentin, en pole, et de Moss, troisième. Redoutables, mais ce jour-là pas fiables. Après Fangio (transmission), l’Anglais jette l’éponge (moteur) au 80e tour. La victoire aurait dû tomber dans l’escarcelle d’Alberto si au même moment, perdant le contrôle à la chicane, il n’avait fini sa folle embardée dans la Méditerranée. ‘Exploit’ que rééditera l’Australien Paul Hawkins dix ans plus tard, au même endroit, sans mal lui non plus. Le Lombard, lui, sera rattrapé par le destin quatre jours plus tard à Monza.

Les lauriers reviennent à Maurice Trintignant, premier Français vainqueur d’un Grand Prix (il récidivera en 58, obtenant ses deux seuls bouquets à Monaco). Engagé par Ferrari, ‘Pétoulet’ devance la Lancia de Castellotti et la Maserati partagée par Behra et Perdisa.

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