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Jour de gloire pour Yannick Dalmas qui finit 5ème au « Down Under ». Performance hélas non-récompensée…

Absente à Rio, la valeureuse formation gauloise fait ses débuts lors de la deuxième manche à Imola. Guère de miracle pour Alliot qui se qualifie 21ème, précédant seulement la March de Capelli, la Tyrrell de Palmer et l’AGS de Fabre. L’Eurélien va néanmoins livrer une course régulière pour franchir l’arrivée au dixième rang. Il grimpe de deux échelons à Spa, avant d’encaisser quatre abandons successifs. La septième tentative sera la bonne. Profitant de l’hécatombe décimant le peloton à Hockenheim, Philippe va cueillir le point de la sixième place, le premier pour Larrousse et les siens.

Disputant les 3 derniers GP de 1987, Dalmas profitera de la faillite de la majeure partie du plateau en Australie pour finir cinquième. Hélas, sa voiture n’ayant pas été inscrite à l’entièreté de la saison, sa performance vaudra pour peanuts.

Alliot ramènera un nouveau point à Jerez. Dans l’euphorie, le duo Larrousse-Calmels décide de donner sa chance à Yannick Dalmas, auréolé d’un titre en F3 française l’année précédente, en lui confiant une deuxième voiture pour les dernières joutes de la saison. Le Varois fera mieux que se défendre. Neuvième au Mexique, quatorzième au Japon, il profite de la faillite de la majeure partie du plateau en Australie pour finir cinquième. Hélas, sa voiture n’ayant pas été inscrite à l’entièreté de la saison, sa performance vaudra pour peanuts.

Mais c’est bien connu, le plus dur est de concrétiser. L’An 2 de l’existence de Larrousse se résumera ainsi à une véritable gamelle. La LC88 née du crayon de Ralph Bellamy est laide, boursouflée et, surtout, terriblement fragile. La mécanique causera pas moins de onze abandons à Alliot et Dalmas, qui n’entreront jamais dans le Top 6. Neuvième du championnat douze mois plus tôt, la formation française finit l’exercice 88 non-classée.

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La culbute d’Alliot au Mexique : symbole d’une saison 88 pourrie de bout en bout.

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