Journée « portes ouvertes » pour Dalmas afin de faire respirer le tonitruant V12 Lamborghini à Rio.
Décision est prise de prendre le taureau par les cornes pour 89. Gérard Ducarouge est recruté pour la conception du châssis et Lamborghini entre dans la danse. Racheté par le géant Chrysler, le constructeur transalpin fournit un V12 conçu par Mauro Forghieri. Le package est alléchant mais l’équipe prend un coup sur la tête à quelques semaines du coup d’envoi de la saison quand Didier Calmels est inculpé pour une sombre histoire de crime passionnel. Qu’importe, quand il faut y aller…
Une fois de plus, Larrousse traversera 1989 au gré des casses mécaniques. Alliot et Michele Alboreto, qui a remplacé successivement Dalmas et le novice Eric Bernard, doivent même disputer la terrible épreuve des pré-qualifications à partir de la mi-saison… et monteront à l’échafaud à plus d’une reprise. Alliot sauvera les meubles avec une miraculeuse sixième place en Espagne. Heureusement, avec l’arrivée de Bernard à temps plein et des yens d’Aguri Suzuki pour 90, l’équipe peut commencer à voir le bout du tunnel.
A Suzuka, Suzuki n’est que 10ème sur la grille mais c’est sans compter sur l’accrochage entre Senna et Prost ainsi que la disparition de Berger et Mansell pour voir le Japonais monter sur une fabuleuse troisième marche du podium.
Le Provençal sauvera la mise plus d’une fois, finissant dans les points à trois reprises, avec une quatrième place à Silverstone. Mais c’est bien son voisin de garage nippon qui offrira à Larrousse son heure de gloire. Devant son public, Aguri-san n’est que neuvième sur la grille mais c’est sans compter sur le fameux accrochage entre Senna et Prost ainsi que la disparition de Berger et Mansell pour voir le Japonais monter sur une fabuleuse troisième marche du podium. Grâce aux perfs’ de Bernard et Suzuki, les troupes de Gérard Larrousse finissent à la sixième place chez les constructeurs.
Troisième derrière Piquet et Moreno, Suzuki n’en revient toujours pas de sa performance.