Nannini Benetton 1990

Italien de souche, je reconnais ne pas être indifférent aux performances des pilotes ayant fait flotter le rosso-bianco-verde sur la Formule 1. Evoquer le cas d’Alessandro Nannini me paraissait dès lors comme une évidence.

Que se serait-il passé si ce jovial Toscan aux yeux verts n’avait pas eu le bras sectionné dans ce stupide accident d’hélicoptère alors qu’il s’envoyait en l’air avec quelques potes autour domaine familial, à Bellosguardo ? Le Transalpin était au sommet de sa carrière en 1990, approché par Ferrari pour 1991, et il n’aurait fallu attendre que quelques années pour qu’il devienne le champion du monde que toute la Botte attendait depuis 1953 et Alberto Ascari.

Avec les Lancia officielles, il se fait remarquer à plus d’une reprise, comme au Mans en 1984 où il signe le meilleur tour et mène la course en compagnie de Bob Wollek jusqu’à ce que la boîte de vitesses s’en mêle !

Après des débuts en motocross et en rallye, « Sandro » passe en circuits dès 1980. Il fait ses premières armes en Formula Italia, sorte de Formule Ford à l’italienne avec des blocs de Fiat-Abarth. Le titre en poche, il accède directement à la F2 en 1982, grâce à l’écurie Minardi qui a le chic pour pouponner nombre de ses compatriotes.

C’est également cette même année qu’il est intégré à la Scuderia Lancia, qui fait l’audacieux pari de défaire Porsche en sport-prototypes. Les LC1 et LC2 conçues chez Dallara sont véloces mais n’ont pas la robustesse des bolides allemands. Nannini se fait cependant remarquer à plus d’une reprise, comme au Mans en 1984 où il signe le meilleur tour et mène la course en compagnie de Bob Wollek avant que la boîte de vitesses s’en mêle.

Nannini Lancia LC2 Le Mans 1984

C’est au volant des véloces mais fragiles Lancia LC2 que « Sandro » se fera connaître du grand public.

Réagir à cet article