Perkins-portrait

1er Octobre 1995. Une Holden Commodore aux couleurs d’un célèbre pétrolier vole dans les collines du Mount Panorama. Larry Perkins ne le sait pas encore  mais il s’apprête à rejoindre des monuments comme Jack Brabham ou Alan Jones au panthéon des légendes du sport automobile australien. Mais la carrière de l’Aussie ne se résume pas à ce seul coup d’éclat, lui qui sillonne alors les pistes depuis plus de 25 ans.

Son père Eddie fut lui-même pilote et a remporté sur une Volkswagen Coccinelle le Round Australia Trial, un spectaculaire rallye-raid de 8500 miles à travers le Down Under. C’est pourtant grâce aux… tracteurs que Larry est piqué par le virus des sports mécaniques. Il grandit dans la ferme familiale à Cowangie, un minuscule patelin perdu entre déserts et parcs nationaux, au cœur de l’Australie profonde. Courageux et passionné par la mécanique, il n’hésite pas à travailler sur les véhicules agricoles du domaine.

Les parcours en compétition de Larry et de son frère Terry vont fréquemment se croiser. Les frangins iront jusqu’à collaborer ensemble, Larry endossant le rôle de chef-mécanicien tandis que Terry s’occupe de courir et vice versa.

Il y a aussi le frangin Terry qui est également intéressé par le sport automobile. Le chemin des deux « kids » vont fréquemment se croiser. Les frérots iront jusqu’à collaborer ensemble, Larry endossant le rôle de chef-mécanicien tandis que Terry s’occupe de courir et vice versa. Mais ce dernier comprend vite qu’il est plus à l’aise avec ses mains dans le cambouis plutôt que sur un volant. C’est donc « LP » qui va faire briller les couleurs familiales sur les circuits mondiaux.

Peu fortuné, Larry débute au bas de l’échelle. Il est d’abord mécano pour l’écurie semi-officielle Holden de Harry Firth en 1970. Il en profite pour débuter dans la Formule Vee locale. Le gamin se montre très doué, ce qui le pousse à passer en Formule Ford l’année suivante. La machine est lancée : titré dans la série à l’ovale bleu, il s’impose également en F2 nationale.

Des performances qui le motivent à gagner l’Europe pour piloter en Formule 3. Après une campagne britannique décevante sur GRD en 1973, il est accueilli avec son frère Terry par Ron Tauranac, l’ingénieur australien (ancien associé de Brabham) qui construit les Ralt. Les Perkins brothers travaillent à l’usine et en échange reçoivent un châssis pour courir le week-end. Larry en fera bon usage en remportant la compétition européenne en 1975, bien aidé il est vrai par une concurrence maigrichonne.

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C’est au volant de cette Ralt RT1, ici pilotée par son frère Terry, que Perkins sera champion d’Europe F3.

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