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#13 André Simon, 1951-1957, 12 GP (Meilleur résultat : 6e)

André Simon a connu une ascension fulgurante. Quelques mois après des débuts remarqués à Montlhéry, le Parisien devient le quatrième mousquetaire chez Gordini, aux côtés de Manzon, Trintignant et d’un autre petit nouveau nommé Jean Behra. « Dédé » ne tarde pas à briller : lors du Grand Prix d’Allemagne 1951, il livre un combat façon David vs Goliath contre Alberto Ascari. S’il doit finalement abandonner, sa prestation n’a pas laissé indifférent de nombreuses équipes.

Ferrari tâche ainsi de vite le faire signer pour la saison suivante, où il sera cependant sur un strapontin. Contraint à l’abandon en Suisse, il se venge à Monza en terminant sixième, en solitaire qui plus est. Gravement accident accidenté en 53, de retour chez Gordini en 54, Alfred Neubauer, présent au Nürburgring quatre ans plus tôt, l’appelle pour sauter dans la Mercedes laissée libre par Hans Hermann à Monaco. Point de miracle puisque Simon, en pleine découverte de sa W196, navigue aux portes du Top 10 avant de renoncer.

Orphelin du retrait de l’équipe de Stuttgart, il court encore sporadiquement sur Maserati, sans réussite marquante. Il orientera le reste de sa carrière vers l’endurance où il défendra notamment les couleurs de la firme au Trident ainsi que celles de Shelby. En dépit d’un talent certain, Le Mans se refusera toujours à lui…

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