#7 Raymond Sommer, 1950, 5 GP (Meilleur résultat : 4e)

Cette star de l’Entre-deux-guerres était surnommée le « Sanglier des Ardennes ». Et Raymond Sommer n’usurpait pas ce sobriquet, tant il était un adversaire redoutable sur les circuits. Spécialiste des épreuves d’endurance avec deux victoires au Mans et une à Spa, à chaque fois sur Alfa, il est considéré comme un des acteurs principaux du sport automobile français dans les années 30.

Raymond reprend logiquement le volant après les hostilités, pendant lesquelles il s’était engagé dans la Résistance. Que cela soit sur Maserati, sur Simca-Gordini ou sur Ferrari, il s’imposera encore en Grand Prix. La Scuderia ne l’a pas oublié et fait appel à lui pour l’épreuve de Monaco en 50. Il parvient à éviter de justesse la cohue du premier tour et termine quatrième. Ses quatre autres tentatives se solderont par des abandons.

Raymond aurait pu encore montrer de belles choses si un grave accident ne lui avait pas coûté la vie lors d’une course de F2 à Cadours. Il avait 44 ans.

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