#2 Paul Belmondo (1992-1994)

Pas facile de s’appeler Belmondo quand on veut faire du sport automobile. Le fils de « Bébel » n’avait pas le coup de volant d’un Alesi mais sa persévérance et son entregent lui ouvriront bien des portes. Toujours est-il qu’il en vit des vertes et des pas mûres dans les différentes formules de promotion où il n’intègre jamais le Top 10 du moindre championnat. Peu importe, la Formule 1 l’appelle déjà en 1990 où il lorgne sur le baquet de l’unique Osella-Ford. Mauvaise pioche : c’est Olivier Grouillard qui est désigné sociétaire de l’officine italienne.

La partie est loin d’être terminée. Paul décroche un test chez Larrousse fin 91, avant de signer chez March aux côtés du prometteur Karl Wendlinger pour la saison suivante. Pas de quoi pavoiser avec une écurie à l’agonie suite au départ de son sulfureux mécène japonais Akira Akagi, même si la monoplace turquoise n’est pas un veau pour autant. Une 9e place à Budapest sera son meilleur résultat, au moment où il tombe en panne de budget. A pied, il effectue une saison de jardinage comme essayeur pour Benetton. De retour en 94 avec Pacific, la saison sera moribonde avec seulement deux qualifications. Fin de parcours.

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