#7 Stéphane Sarrazin (1999)

Un petit tour et puis s’en va. Pilote tout-terrain, Stéphane Sarrazin a pourtant vécu un parcours des plus brefs en F1. Cet ancien vice-champion de Formule 3 a l’avantage d’être soutenu par Prost GP dès la F3000, ce qui lui permet de décrocher un volant d’essayeur chez les Bleus pour 1999. Luca Badoer blessé, l’Alésien est contacté par le duo Minardi-Rumi pour piloter la monoplace de l’Italien à Interlagos, chaudement recommandé par Cesare Fiorio qui l’a côtoyé chez Prost GP. Il se qualifie 18e et frappe aux portes du Top 10 en course, jusqu’au moment où un gros crash le contraint à renoncer à mi-parcours.

Qu’à cela ne tienne, Minardi est conquis par le Tricolore, et lui propose de disputer la suite de la saison. Alain Prost met toutefois son véto, prétextant que son protégé sera titularisé pour l’an 2000. C’est pourtant le néophyte Nick Heidfeld qui sera désigné aux côtés de Jean Alesi. Dégoûté, Sarrazin convaincra Toyota de l’embaucher comme pilote d’essais deux ans plus tard. Mais le gaillard s’est adonné entretemps au rallye et aux épreuves d’endurance, non sans un certain succès. A plusieurs reprises poleman au Mans mais jamais vainqueur, Stéphane attend toujours aujourd’hui son heure de gloire dans la Sarthe pour Toyota tout en courant parallèlement en Formula E chez Venturi.

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