16.05.2007 Paul Ricard, France, Felipe Massa (BRA), Scuderia Ferrari - Formula 1 Testing - www.xpb.cc, EMail: info@xpb.cc - copy of publication required for printed pictures. Every used picture is fee-liable. © Copyright: Charniaux / xpb.cc

C’est une histoire qui aurait plu à Paul Ricard, Marcel Pagnol et Fernandel, de vrais méridionaux, et à Jean de la Fontaine. C’est une fable moderne, au soleil, avec des personnages plus vrais que nature et une jolie morale à la fin. Il s’agit aussi de la revanche de « la France d’en-bas », et plus précisément celle d’en bas à droite, autour du circuit varois qui accueillera à nouveau, à partir de 2018, le Grand Prix de France de Formule 1.

« On nous avait volé notre Grand Prix », a dit Hubert Falco, le très pagnolesque sénateur-maire de Toulon, quand le retour de la F1 a été annoncé début décembre, dans la bibliothèque de l’Automobile Club de France. L’identité du voleur est connue : François Mitterrand, un autre personnage hors-normes, qui voulait à l’époque (les années 90) faire plaisir à ses amis (socialistes) de la Nièvre, du côté de Nevers et surtout de Magny-Cours.

Alors comme quand on aime on ne compte pas, « Tonton » a investi lourdement, surtout de l’argent public, et un très beau Grand Prix de France a eu lieu en terre nivernaise, de 1991 à 2008, pas très loin de Paris, de ses élites de la politique et de l’automobile. Puis la FFSA, devenue progressivement promoteur de l’événement, a jeté l’éponge, à cause du niveau des dettes accumulées, et la France a disparu du calendrier F1.

Il y a alors eu quelques projets de nouveaux circuits (Flins, EuroDisney, etc.) pour un Grand Prix de France « newlook », la plupart en région parisienne sur l’insistance de Bernie Ecclestone, mais aucun n’a abouti.

Il y a alors eu quelques projets de nouveaux circuits (Flins, EuroDisney, etc.) pour un Grand Prix de France « newlook », la plupart en région parisienne sur l’insistance de Bernie Ecclestone, mais aucun n’a abouti. Jusqu’à ce qu’un bataillon de petites fourmis, autour de François Fillon, alors Premier ministre, Stéphane Clair (Circuit Paul Ricard) et Eric Boullier (Lotus F1, puis McLaren F1), Gilles Dufeigneux et l’avocat Arnaud Péricard (fils d’un ancien ministre des Transports), ne relance l’idée d’un retour de la F1 en France, au Paul Ricard.

AMG

Le Premier ministre François Fillon, grand fan de sport automobile, avait failli faire aboutir le projet en 2012.

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