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UN GOÛT DE TROP PEU ?

Sans doute les attentes étaient-elles trop grandes. En Catalogne, Red Bull n’a pas présenté une version “B” de sa machine, mais une RB13 modifiée en quelques points cruciaux. Aux esprits chagrins, on rappellera que les changements les plus visibles ne sont pas nécessairement les plus efficaces, et que certains sont probablement restés inaperçus.

L’évolution la plus notable concerne le déflecteur latéral. Presque rudimentaire à l’origine, il est maintenant plus tarabiscoté, à l’instar de ce que pratique la concurrence. Découpé en trois parties, il reçoit une ailette horizontale. Son panneau principal, de forme plus rectangulaire, est allongé : il débute dès les attaches de suspension (ce qui a fait disparaître le déflecteur additionnel situé dans le prolongement des “turning vanes”, flèche orange).

Le déflecteur latéral a, pour simplifier, deux fonctions. Premièrement, en tant qu’élément conditionnant le flux, il écarte l’air turbulent produit par la rotation des roues avant, qui, sans lui, longerait les pontons et viendrait perturber l’écoulement de l’air sur la face supérieure du diffuseur (et par conséquent le rendement de ce dernier). Deuxièmement, il agit comme un générateur de vortex (en produisant deux tourbillons : l’un à sa base, l’autre à son extrémité supérieure) et interagit avec le vortex Y250.

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