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En père avisé,  »Jeannot » n’est jamais loin de son rejeton pour lui prodiguer quelques bons conseils…

Je suppose que Jean est à tes côtés sur toutes les courses…

Oui, il n’en rate aucune. J’ai beaucoup de chance de pouvoir jouir de ses conseils. Il a lui-aussi été un jeune pilote et d’une certaine manière, il fait office de professeur pour moi afin que je puisse me débrouiller du mieux que je peux dans ce monde ultra-compétitif qu’est le sport automobile.

Tu as rejoint en début d’année la Ferrari Driver Academy. Comment ça se passe ?

Je suis formé de A à Z par Ferrari. Au mois de janvier, j’ai emménagé à Maranello. Je suis là-bas des entraînements physiques, des exercices de préparation mentale, des séances de coaching ainsi que du simulateur avec les autres membres de l’académie (Charles Leclerc, Antonio Fuoco et Guan Yu Zhou). C’est une véritable université !

J’ai débuté en karting à l’âge de 13 ans. La plupart des pilotes roulent depuis la maternelle. Je ne m’attendais donc pas à les battre.

Avant tes deux saisons en monoplace, qu’as-tu fait en karting ?

J’ai débuté en karting sur le tard. A 13 ans, j’ai commencé à rouler en Italie, dans les séries WSK. J’ai fait en tout et pour tout deux saisons qui furent très difficiles. La plupart des pilotes de kart roulent depuis la maternelle. Je ne m’attendais donc pas à les battre.

Que feras-tu l’an prochain ? Une deuxième saison en GP3 ?

Rien n’est encore décidé à ce sujet. Mon papa et moi, en accord avec Ferrari, nous prendrons une décision à la fin de l’année. Actuellement, je me concentre à 200 % sur la finale d’Abou Dhabi, où j’aurai à cœur de marquer quelques points supplémentaires afin de conclure 2016 sur une bonne note.

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Passage de témoin à Suzuka : Giuliano dans le Tyrrell 019 qui permit à son père de se révéler en 1990

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