9. Damon Hill

Champion du monde 1996, 115 GP, 22 victoires, 20 poles, 19 meilleurs tours

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Quand tout a commencé, mi-92 au volant de cette Brabham couleur bonbon, lanterne rouge ou plutôt rose, bien malin qui aurait pu parier qu’un an plus tard, le fils de Graham remporterait son premier Grand Prix, et qu’il serait couronné en 96. Damon n’avait pas été éblouissant dans les formules inférieures. Mais Frank Williams le prit comme essayeur, puis le titularisa après le clash avec Mansell, comme second d’Alain Prost. Il s’est plutôt bien défendu face au professeur mais venait d’hériter de Senna pour 94 quand survint le drame d’Imola. Bombardé leader des Rothmans boys, Hill pouvait être intouchable sur une course mais n’avait ni la constance ni la roublardise de Schumacher sur une saison. Et quand l’Allemand lui ouvrit un boulevard en quittant Benetton, il faillit être victime de son jeune équipier Villeneuve.

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