4. Stirling Moss
Vice-champion du monde 1955-1956-1957-1958, 66 GP, 16 victoires, 16 poles, 19 meilleurs tours
Dans la plupart des pays, avec un pédigrée pareil, Moss serait premier. Deuxième quatre années de suite derrière Fangio puis son compatriote Hawthorn, les lauriers suprêmes se sont toujours refusés à lui. Sa loyauté aux marques anglaises (HWM, Era, Connaught, Cooper) lui a valu des débuts compliqués. Idem pour la saison 1954 sur Maserati. Puis vint l’aventure des Flèches d’Argent et ce premier succès – offert ou non par Juan-Manuel ? – sur ses terres en 55. A partir de là, il a remporté au moins un Grand Prix par an, offrant en 60-61 ses premiers bouquets à un Colin Chapman riant jaune puisque Moss battait ses voitures officielles avec les Lotus de Rob Walker. Un immense champion, avec ou sans couronne.