6. Graham Hill

Champion du monde 1962/1968, 175 GP, 14 victoires, 13 poles, 10 meilleurs tours

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Hill n’a jamais été le plus véloce de sa génération : Clark avec qui il cohabita chez Lotus lui était nettement supérieur, Stewart également. Graham compensait avec une belle intelligence de course, partait rarement à la faute. Comme Mansell, il a dû patienter cinq ans avant de remporter un Grand Prix, l’année de son premier titre en 1962 avec BRM chez qui il courra sept saisons. S’ensuivirent trois autres et un second sacre avec les Lotus officielles avant celles, privées, de Rob Walker. Puis ce fut la lente descente aux enfers dictée par une passion qui ne voulait pas s’éteindre, de Brabham à Shadow, de Lola à sa propre monoplace. Après avoir couru sur trois décennies jusqu’à 46 ans, ce parfait gentleman au look so British raccrocha suite à une non qualification à Monaco, son jardin où il s’imposa cinq fois, avant de se tuer fin 1975 dans un accident d’avion avec son protégé Tony Brise.

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