8. James Hunt

Champion du monde 1976, 92 GP, 10 victoires, 14 poles, 8 meilleurs tours

Sex was safe and motorsport was dangerous… Hunt était un jouisseur, qui profitait de la vie en la grillant par les deux bouts : femmes, alcool, tabac et autres substances pas toujours licites. Pas surprenant si, à 45 ans à peine et alors qu’il s’était reconverti en consultant télé apprécié, son cœur l’a lâché. James était l’exact opposé de Lauda, comme le rappelle bien l’excellent film Rush. Mais une fois en piste, la fougue de l’un était capable de rivaliser avec la maîtrise de l’autre. Porté en F1 par Lord Alexander Hesketh, autre personnage hors-normes, il a eu la chance de voir Fittipaldi libérer une place début 76 chez McLaren, puis Niki se crasher au Nürburgring, sans quoi il n’eut sans doute jamais été titré. Ce qui n’ôte rien au talent du bonhomme. Sa carrière fut assez brève, l’équivalent de six saisons : dès lors qu’il n’était plus en mesure de gagner, piloter ne l’intéressait plus.

Réagir à cet article