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Il est de coutume de dire qu’il est difficile de se faire un prénom en Formule 1. David Brabham ne dérogea pas à la règle, lui qui dut porter sur ses épaules un héritage familial colossal avec un père triple champion du monde et fondateur d’une écurie de course renommée. Mais l’Australien a toujours été au mauvais endroit au mauvais moment.

Quand on s’appelle Brabham, on a automatiquement la course dans le sang. Jack Brabham a trois fils. Geoff, l’aîné, ne tarda pas à mettre le cap vers l’Amérique du Nord pour se forger un palmarès coquet en Can-Am, en CART et surtout en IMSA avec Nissan, sans oublier sa victoire aux 24 heures du Mans 1993 sur une Peugeot 905. Gary, le cadet, prendra ses jambes à son cou après le fiasco Life en F1 et sauvera sa carrière grâce à son succès aux 12 heures de Sebring 1991 sur Nissan avec Derek Daly et… Geoff. Et puis, il y a David, le benjamin de la bande, qui suit le parcours typique de tout aspirant à la Formule 1.

David s’exile logiquement en Grand-Bretagne pour disputer le championnat de F3 local où il croise le chemin de son frère Gary qui finira vice-champion derrière JJ Letho. 1989 sera sa saison.

Bien qu’ayant débuté par le karting sur le tard, il gagne ses premiers galons en 1987 quand il remporte la Formule 2 australienne avec une victoire mémorable en lever de rideau du Grand Prix d’Adelaïde. David s’exile logiquement en Grand-Bretagne pour disputer le championnat de F3 local où il croise le chemin de son frère Gary qui finira vice-champion derrière JJ Letho. 1989 sera sa saison. Il gagne en surclassement la Formule 3 britannique mais surtout, il s’impose dans le prestigieux Grand Prix de Macau ! N’ayant plus rien à prouver dans les formules inférieures, David saute le pas de la F3000 et accède directement à la Formule 1 l’année suivante.

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David remporte le prestigieux Grand Prix de Macao F3 fin 1989 : passeport pour la F1 !

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