Il fut une époque où la saison s’achevait en Australie. En 1987, le jeune Yannick Dalmas y effectua des débuts prometteurs chez Larrousse, mais c’est plutôt aux 24 Heures du Mans qu’il se bâtira un palmarès.
Le nouveau Prost. Difficile de faire peser, surtout au milieu des années quatre-vingt, un poids plus lourd sur les épaules d’un espoir qu’en l’affublant d’un tel surnom. C’est vrai que Dalmas fut impressionnant dans les séries inférieures, mais il se cassa les dents en Formule 1. Heureusement, il trouva en Endurance un terrain plus propice pour exploiter son réel talent.
Quand on est né (le 28 juillet 1961) au Beausset, là même où sera construit le circuit Paul Ricard, difficile de ne pas rêver à un avenir de pilote. Le Varois s’adonnera d’abord au motocross avant, fin des seventies, de bifurquer vers la monoplace. Pour financer ses prestations, il remporte en 82 le volant Marlboro au bout de sa troisième tentative.
Les choses vont alors vite. Deux saisons en Formule Renault (3e / 1er), deux en Formule 3 (vice-champion / champion) avant une belle campagne 87 en F3000 (une pole/deux victoires). Hugues de Chaunac a repéré depuis longtemps ce talent et l’a pris sous son aile chez Oreca.
Champion de France F3 en 1986 avec la Martini Oreca d’Hugues de Chaunac.