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Il a réalisé de si belles performances avec la Shadow qu’on hésite à désigner LA course de sa vie. Mais JPJ lui-même l’affirme : « Piloter la Lotus championne du monde en fin de saison 1978 reste une expérience incroyable ». C’était au Canada, lors du premier Grand Prix couru à Montréal. Et tant pis si, comme toujours, le rêve se brisa avant le drapeau à damier…

Jarier : fils d’une tenancière de café dans l’est parisien et d’un héros de guerre qui s’effacera tout jeune de sa vie. Une tête – bac scientifique, des études en science-éco après avoir tâté de science-po –, un caractère entier, et une passion : la course automobile. Qu’il abordera des deux côtés du rail en parallèle, entre la Coupe R8 Gordini (achetée par maman) et un boulot de journaliste vu qu’il sera, entre autres, le premier rédacteur en chef de la revue Echappement.

Trois ans après ses débuts en monoplace, le voilà en F1, sur une March 701 dépassée. La Gold Cup hors-championnat, puis le Grand Prix d’Italie 1971, année où il découvre aussi la F2. Sans résultat. Il redescend en F3, tâte déjà de la CanAm (Ferrari) puis remonte en F2 en 73, dans l’écurie officielle March. Avec huit succès, il devient champion d’Europe, titre qui restera français jusqu’en 1977 avec Depailler, Laffite, Jabouille et Arnoux. Parallèlement, Max Mosley et Robin Herd l’engagent en F1, mais ni la 721G ni la 731 ne sont de bonnes autos, et pas une fois il ne coupe la ligne d’arrivée.

1973 : Champion d’Europe en F2 et des débuts remarqués en F1 chez March.

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