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1975 : la pole à Interlagos sur la Shadow, mais toujours pas de victoire en Grand Prix.

Son coup de volant a malgré tout tapé dans l’oeil du Commendatore en personne, qui donne un grand coup de balai chez Ferrari. Bloqué par March, Jarier ne peut donner suite. Voilà comment il débarque en 1974 au sein de l’écurie américaine Shadow, pour laquelle il roulera aussi en CanAm. Une année difficile, avec un exploit à Monaco : qualifié 6e, il finit 3e. Puis 5e en Suède. 1975 commence fort : lors de la temporada sud-américaine qui ouvre la saison, il s’offre chaque fois le meilleur temps aux essais ! En Argentine la transmission cède avant même le départ, alors qu’au Brésil il couvre 28 tours en tête avant d’être lâché par son Cosworth.

Il ne sauvera qu’un point et demi avec sa 4e place lors d’un GP d’Espagne tronqué de sinistre mémoire. 1976 sera un désastre – 0 point – sauf sur cette piste d’Interlagos qui l’inspire. Celui que les journalistes ont baptisé « godasse de plomb » pour son style généreux est 3e de grille. Il rate son envol, pourtant à six tours du but, il est second dans les roues de Lauda, avec le meilleur tour en prime comme douze mois plus tôt, quand il dérape sur une flaque d’huile. La poisse, encore.

En 1977, il rejoint la nouvelle écurie allemande ATS, qui a en fait racheté les Penske PC4. Première sortie à Long Beach et premier point. Seule éclaircie d’une nouvelle campagne de galère. L’irrascible patron Gunter Schmidt ayant décidé de ne pas effectuer les derniers déplacements pour mieux préparer 1978 en construisant cette fois sa propre machine, Jean-Pierre effectue une pige à Watkins Glen pour… Shadow et s’aligne au Mont Fuji sur une deuxième Ligier. Sans plus de succès. L’ATS HS1 de la saison suivante est mal née, et après une non-qualification en Principauté, Jarier jette l’éponge.

La saison 1978 avait mal débuté au volant de la modeste ATS, mais le meilleur était à venir…

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