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Une chevauchée fantastique sur la patinoire à Montréal avant d’abandonner hélas…

Sa carrière semble dans l’impasse lorsque Peterson se tue à Monza. Manager du Suédois, le Comte Zanon convainct Colin Chapman de laisser son volant au Français, les redoutables Lotus 79 à effet de sol ayant de toute façon déjà conquis les titres pilote (Andretti) et constructeur. Sa voiture ne portera pas le n°6 du Suédois, par respect, mais le 55. Aux Etats-Unis, où il la découvre, il est à l’extérieur de la quatrième ligne, à près de deux secondes de Mario en pole. Et doit céder à celui-ci sa voiture dimanche. A bord du mulet, son entame de course est discrète, jusqu’à un changement de pneu.

Reparti 21e au 12e tour, il est… 3e à six boucles de l’arrivée, et remonte sur la Williams de Jones comme un obus. Mais la sorcière veille, sous forme d’une fatale panne d’essence au 55e des 59 tours. Une semaine plus tard à Montréal, la démonstration est encore plus étincelante. Cette fois, « Jumper » est carrément poleman, et dès l’extinction des feux, il s’enfuit, au point de laisser son dauphin à une demi-minute et même de prendre un tour à son équipier champion du monde, certes démobilisé. Une chevauchée superbe et inutile puisqu’au 48e passage, quand la machine noire et or s’engouffre dans les stands pour ne plus en ressortir : fuite d’huile.

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