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Sa démonstration valait son pesant d’or, mais « Godasse de plomb » fut mal récompensé.

Le public est heureux car Gilles Villeneuve s’impose à domicile. Jarier, lui, est désemparé, d’autant que Reutemann a déjà signé chez Lotus pour 1979. Les chances de victoire sont à jamais passées. Heureusement que celle-ci ne l’a pas boudé de la même manière en Endurance, où il triomphera à plusieurs reprises pour Matra et Alfa Romeo entre 1974 et 1977, année qui le voit terminer deuxième des 24 Heures du Mans (auxquelles il prendra part quinze fois) avec Vern Schuppan sur Mirage.

En F1, Ken Tyrrell le récupère et il mène la 009 – véritable clone de la Lotus 79 – vers deux podiums : troisième en Afrique du Sud et en Angleterre. Avec quatre autres arrivées dans les points, son année 1979 est réussie. La suivante, beaucoup moins avec trois cinquièmes places. Début 81, il remplace Jabouille, mal rétabli de son crash au Canada, chez Talbot-Ligier. A Jacarepagua, il est sixième sous le déluge avant de céder à Laffite ce point, sur consignes. L’autre JPJ revenu (très temporairement), Jarier accepte à mi-saison l’offre d’Osella. La FA1B est inconduisible, les huitièmes places en Angleterre et en Allemagne n’en sont que plus méritoires.

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