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Au rang des espoirs déçus, des ex-futurs grands de la Formule 1, l’Italien tient une place en vue. Son parcours, vu ce qu’il avait montré dans les formules de promotion, laisse un méchant arrière-goût de gâchis. Comme de nombreux espoirs transalpins, Modena a déçu. Récit de son passage-éclair (cinq saisons tout de même) dans les Grands Prix, avec quelques exploits isolés à la clé.

Né à… Modène (ça ne s’invente pas) le 12 mai 1963, Stefano ne tarde pas à faire impression en F3 italienne et gagne à Monaco en 1986. L’année suivante, pour sa première campagne en F3000 au sein du team Onyx de Mike Earle (photo ci-dessus), il est tout bonnement champion ! Déjà, Brabham lui propose une pige en F1 pour la finale en Australie, Riccardo Patrese ayant migré chez Williams. Qualifié quinzième, il grimpera jusqu’en douzième position avant de reculer petit à petit pour, dernier, jeter l’éponge au 31e tour, totalement épuisé.

Bernie Ecclestone et son team prenant une année sabbatique en 1988, il teste pour Benetton durant l’hiver mais le seul poste à temps plein qu’il décroche est dans la naissante écurie EuroBrun. Un cauchemar. Sous financée, sous motorisée, la structure italo-suisse à l’ambiance nauséabonde (Walter Brun et Giampaolo Pavanello ne se supportent pas) milite en fond de grille, quand elle se qualifie, ce que fera dix fois l’Italien, sept son équipier argentin Oscar Larrauri.

Déjà, il se singularise par ses superstitions. Ainsi, hormis le mécanicien qui serre son harnais, il est hors de question que quiconque touche sa monoplace dès lors qu’il s’y est installé.

Hormis une sensationnelle quizième place de grille au Canada, rien à se mettre sous la dents sinon des onzièmes, douzièmes et treizièmes places le dimanche. Déjà, il se singularise par ses superstitions. Ainsi, hormis le mécanicien qui serre son harnais, il est hors de question que quiconque touche sa monoplace dès lors qu’il s’y est installé.

ASM2

Des débuts laborieux avec la petite écurie EuroBrun en 1988.

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